

Histoire de l'art-thérapie
On retrouve le pouvoir thérapeutique de l'art dans toutes les civilisations, à toutes les époques, dans des expressions différentes:
- Les effigies des dieux guérisseurs grecs, romains, gaulois, chrétiens.
- La tradition shamanique amérindienne.
- La peinture de sable des indiens Navahos.
- Les mandalas par les moines tibétains.
- Les danses rituelles thérapeutiques d'Afrique, d’Italie du sud.
- A la Renaissance, par le pouvoir "curatif" de la peinture pouvant traiter la mélancolie.
- Au XIXe siècle, lors de représentations théâtrales avec les patients internés.
- Au XXe siècle, avec le mouvement surréaliste
qui expérimente l’écriture automatique, la
peinture intuitive, pour faire parler l'inconscient.
C’est dans cette période que des psychiatres
étudient les productions des personnes
internées dans des hôpitaux spécialisés.
Le terme d’«art-thérapie» est utilisé, pour la première fois
en 1945 par Adrian Hill, peintre anglais.
À partir des années 1970, les art-thérapeutes puisent aux sources notamment du théâtre, de la danse, de la musique de recherche électroacoustique, créent des dispositifs comme le
« clos-lieu », le « photo-langage ».
En France, l'art-thérapie fût pratiquée assez rapidement, pour autant, la communauté scientifique n’a reconnu son efficacité qu’en 1986.
Aujourd'hui l'art-thérapie se développe à travers le monde (USA, Canada, Royaume-Uni, Suisse, Italie...) selon diverses orientations et approches.
Elle est pratiquée dans les établissements de soins ou en cabinet pour des patients présentant toutes sortes de difficultés, de pathologies ou de souffrances psychiques (psychoses, névroses, autisme, maladie d'Alzheimer, addictions, dépression, cancer, ...).





